Teresa Milanollo (1827–1904) |
La violoniste et compositrice italienne Teresa Milanollo fait ses débuts sur scène au tendre âge de neuf ans. Au cours de l’année suivante, elle se produit partout en Europe — en France, aux Pays-Bas, en Belgique et ailleurs — parfois jusqu’à quarante fois par mois. Teresa entreprend également d’enseigner la musique à sa petite sœur Maria et, quelques années plus tard, les deux se lancent dans une grande tournée de concerts, lors de laquelle elles se voient surnommer « Mademoiselle Adagio » (Teresa) et « Mademoiselle Staccato » (Maria), en raison de leurs styles de jeux contrastés, mais également captivants. Rivalisant avec les succès des Paganini, Ernst et Liszt, les sœurs se produisent à guichets fermés partout en Europe.
Le décès soudain de Maria de la tuberculose en 1848 plonge Teresa dans un deuil prolongé et elle cesse de se produire en public. Elle retourne à la scène en 1852 et poursuit sa carrière jusqu’à son mariage avec Théodore Parmentier, en 1857. Son Impromptu op. 8 pour violon et piano compte parmi plusieurs œuvres qu’elle écrivit pour violon et piano, en plus de transcriptions d’opéras et d’un Ave Maria arrangé pour chœur d’hommes. Teresa s’attire les éloges de plusieurs musiciens de premier plan, dont Joachim et Berlioz, et est l’une des premières violonistes féminines à être reconnue comme véritable artiste. — Sallynee Amawat |
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